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Haïti: Les violations du droit au logement pour les victimes du séisme du 12 janvier 2010

Quid de l’expulsion des habitants et des habitants en Haïti?

A Port-au-Prince, Haïti, actuellement, on assiste à une série d’actes d’expulsions des victimes du séisme du 12 janvier 2010, logées provisoirement dans des camps de fortune. Les organisation d'habitants sont mobilisées

Quid de l’expulsion des habitants et des habitants en Haïti?

A Port-au-Prince, Haïti, actuellement, on assiste à une série d’actes d’expulsions des victimes du séisme du 12 janvier 2010, logées provisoirement dans des camps de fortune, plus de 8 mois après. Ces expulsions se font par les grands propriétaires terriens de la région métropolitaine de la capitale haïtienne et certaines municipalités , dont la commune de Carrefours, de Port-au-Prince, de Croix des Bouquets et de Pétion Ville. Ces propriétaires et ces autorités sont sans pitiés pour les familles pauvres, qui sont des refugiées et déplacées dans leur propre pays depuis le 12 janvier 2010, suite au passage du séisme de dévastateur de magnitude 7.1, à l’échelle Richter. Ce séisme qui a fait plus de 300. 000 morts, 1.3 millions de personnes sans logement et des dégâts matériels évalués à plus de 8 milliards de dollars Américains, selon les chiffres officiels.

Les autorités municipales et gouvernementales ont invoqués, leur obligation constitutionnelle de garantir le droit à la propriété privé pour justifier leur appui aux expulsions des sans logés, victimes du séisme. Alors que, elles n’invoquent pas leurs obligations constitutionnelle de garantir et de protéger le droit de chaque haïtien, chaque haïtienne à un logement décent et sécuritaire, comme un droit humain fondamental, selon le veux de l’article 22 de la constitution haïtienne en vigueur depuis 1987.

En ce sens, peut-on parler de conflit entre un droit civil « le droit à la propriété privé » et un droit social « le droit au logement » ? Si c’est le cas où est passé la fonction régalienne de l’Etat haïtien, dans les conflits qui opposent les grands propriétaires terriens privés et les victimes de la catastrophe socioéconomique provoquée par le cataclysme du 12 janvier 20010 ?

De l’autre coté, les organisations haïtiennes des droits humains dénoncent les violations flagrantes des droits de la personne, elles sensibilisent l’opinion publique et font de la promotion du droit au logement décent et sécuritaire comme un droit humain.

Ces organisations proposent au gouvernement haïtien des mesures d’accompagnement aux populations victimes du séisme du 12 janvier et sous la grande menace d’expulsion forcée. Certains comités de gestion des camps, associations des victimes sont aussi mobilisées pour revendiquer et pour faire respecter leurs droits par l’organisation des manifestations, sit-ing planifiées et spontanées.

Au début du mois de septembre, l’expert indépendant des Nations Unies sur les Droits Humains en Haïti, Monsieur Michel FORST, dénonce aussi les expulsions des sans abris et demande aux mairies de la région métropolitaine de Port-au-Prince, un moratoire pour les victimes et soutient la position des organisations haïtiennes de défense et de promotion des droits humains et des mouvements sociaux. Mais en réalité rien de concret n’est fait du coté du gouvernement. Il nous semble que les dirigeants et les dirigeantes haïtiens, haïtiennes sont sourds, muets et aveugles sur cette question relative à la jouissance et la protection du droit au logement comme un droit humain fondamental selon le veux de la constitution haïtienne en vigueur.

Mortimé Antonal

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